La COVID 19 première cause des infections nosocomiales

En France, la Covid est en effet responsable de la plupart des infections nosocomiales à l’hôpital. Les patients, les professionnels de la santé comme les visiteurs, peuvent être touchés. Selon Santé Publique France, c’est le patient qui contamine dans la majorité des cas, 57% pour être plus précis. La prudence est de mise, mais avant la pandémie, les risques d’être infecté existaient aussi, donc relativisons.

La faille est-elle humaine ?

Lorsque durant des mois un hôpital est en état de cris sanitaire, qu’il doit gérer l’admission de nombreux patients atteints de Covid 19, le risque d’infection nosocomiale ne peut être de zéro. En tant normal non plus. Par conséquent on peut comprendre que parfois, suite à la fatigue, à un relâchement, certaines erreurs peuvent se produire. Un protocole non respecté sur la désinfection peut survenir. Toutefois, on peut comprendre aussi que des familles poursuivent l’hôpital en justice. Une dame hospitalisée pour une appendicite qui décède à l’hôpital, car elle a attrapé la Covid 19 c’est évidemment une cause qui peut entrainer certaines répercussions. Il faut savoir que les victimes d’infections nosocomiales peuvent demander une indemnisation comme pour une erreur médicale.

La Covid n’est pas la seule source d’infection nosocomiale

Il est vrai qu’en temps de pandémie on se focalise sur le Sars-Cov-2, cependant il n’y a pas que ce virus qui est à l’origine des infections nosocomiales. La vigilance est de mise dans les centres hospitaliers, les équipes médicales sont sur le pied de guerre, il ne faut pas en douter. Toutefois, comme indiqué précédemment, l’erreur médicale peut survenir à tout moment. Une fois la pandémie jugulée et derrière nous, il sera utile de se rappeler qu’ils y a d’autres responsables d’infections nosocomiales.

Si vous êtes victime, c’est la CRCI qui est chargée d’étudier votre dossier pour une éventuelle indemnisation payée par l’ONIAM.

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